source : http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature14558.html
mis en ligne le 30/06/2015
Des ossements constitués de restes de mandibule et de dents découverts récemment en Ethiopie ont permis de mettre au jour une nouvelle espèce d'hominidé. Les résultats de l'étude ont été publiés dans Nature (Nature 521/483–488/28 May 2015) par Yohannes Haile-Selassie, Luis Gibert, Stephanie M. Melillo, Timothy M. Ryan, Mulugeta Alene, Alan Deino, Naomi E. Levin, Gary Scott, Beverly Z. Saylor (http://www.nature.com/nature/journal/v521/n7553/full/nature14448.html). Cet hominidé, daté de 3,3 à 3.5 millions d'années aurait été un contemporain de Lucy et serait comme elle un lointain ancêtre des Homo selon les auteurs. Ce nouvel australopithèque dont les restes gisaient à 35 km du lieu de découverte de Lucy est également originaire de l'Afar ethiopien. l'Australopithecus deyiremeda, baptisé comme tel par les auteurs de la découverte, se caractérise par une mandibule plus solide et des dents plus petites que celles de ses contemporains Australopithèques Afaransis (famille de Lucy). Cette différenciation de l'Australopithecus deyiremeda se justierait par son adaptation à un régime constitué d’aliments plus bruts et rugueux que ceux dont se nourrissaient les Australopithèques afarensis.
source : http://www.nature.com/nature/journal/v521/n7553/full/nature14448.html
Mis en ligne le 04/06/2015
Des vestiges récemment découverts sur la rive occidentale du lac Turkana ont été mis en lumière dans Nature (521/310-315/21 May 2015) par Sonia Harmand, Jason E. Lewis, Craig S. Feibel, Christopher J. Lepre, Sandrine Prat,Arnaud Lenoble, Xavier Boës, Rhonda L. Quinn, Michel Brenet, Adrian Arroyo, Nicholas Taylor, Sophie Clément, Guillaume Daver, Jean-Philip Brugal, Louise Leakey, Richard A. Mortlock, James D. Wright, Sammy Lokorodi, Christopher Kirwa, Dennis V. Kent, Hélène Roche (http://www.nature.com/nature/journal/v521/n7552/full/nature14464.html). Ces vestiges qui "datent de 3,3 millions d’années font instantanément reculer de 700 000 ans l’apparition des premiers outils de pierre taillée, les plus anciens retrouvés jusqu’à présent, en Ethiopie, datant de 2,6 millions d’années. Ces nouveaux outils mis au jour sont en majorité des blocs de lave, lourds et volumineux, qui ont servi à produire des éclats tranchants au moyen d’une technique dite sur enclume. Cette technique nécessite trois objets bien distincts : le bloc à tailler, un percuteur et une enclume. Le bloc est maintenu sur l’enclume par une main pendant que l’autre utilise le percuteur pour frapper et obtenir des éclats tranchants à partir du bloc. D’autres outils ont été élaborés grâce à une technique différente, dite « sur percuteur dormant » : le bloc à tailler est directement percuté sur l’enclume. Malgré l’aspect rudimentaire de ces outils, la vaste panoplie d’objets retrouvée sur le site (éclats, enclumes, percuteurs, nucléus 2), indique clairement que l’intention de ces hominidés était bien de créer des outils"(http://www.inrap.fr/userdata/c_bloc_file/16/16408/16408_fichier_CP-Outils-VF.pdf)
Mis en ligne le 02/06/2015
Selon l'agence cubaine Prensa Latina, à ce jour, "plus de 3.200 sites archéologiques aborigènes ont été localisés" sur l'île de Cuba qui cite deux experts de l'Institut cubain d'anthropologie. contrairement au continent américain où les hommes occupent les territoires depuis 39 000 ans, Cuba accueille ses premiers habitants plus tardivement autour de 8 000 à 10 000 ans. En effet, "la présence humaine aborigène à Cuba date potentiellement d'il y a 8.000 à 10.000 ans, avec un peuplement tardif et postérieur". Et, ces premiers hommes ont atteint l'île "après d'hasardeuses traversées maritimes depuis le continent" américain, selon la même agence. "Parmi les sites archéologiques trouvés à Cuba, certains étaient des habitations, comme en témoignent des restes de nourriture et de four, des instruments de travail et des déchets, qui montrent que ces anciennes communautés se sont établies ici un certain temps", souligne l'archéologue José Jiménez Santander, chargé du recensement archéologique aborigène de Cuba."D'autres faisaient office de gîtes d'étape, on y trouve des vestiges, (...) issus surtout de communautés nomades qui se déplaçaient régulièrement. On retrouve des grottes habitées par exemple", relève le même auteur. De plus, rencherit-il, "des vestiges de l'utilisation de grottes pour des cérémonies, des cimetières (...), des ateliers de coquillages pour faire des récipients et d'autres objets" sont bien représentés sur l'île.
Mis en ligne le 16/09/2013
Depuis quand l'homme assaisonne-t-il et relève-t-il sa cuisine? Une étude, publiée le 21 août par PLoS ONE, permet de dire que cela remonte depuis bien plus longtemps. "Il est particulièrement ardu de mettre en évidence l’usage de plantes lorsque les objets récupérés ont plusieurs milliers d’années, puisque les éventuels éléments végétaux (pollens, graines, morceaux de feuilles) ont très bien pu arriver par accident sur les lieux de fouille. C’est pourquoi les auteurs de cet article ont choisi de travailler sur des tessons de poterie préhistoriques mis au jour sur trois sites datant d’environ six mille ans, au Danemark et en Allemagne. Ils se sont d’abord assurés que la matière incrustée dans ces tessons provenait bien de restes de nourriture. La réponse a été positive, puisqu’il s’agissait de graisses cuites provenant soit de poissons soit de ruminants".
Lire la suite de l’article de Pierre Barthélémy sur le blog Passeurdesciences.blog.lemonde.fr.
Mis en ligne le 13/09/2013
